CAN 2023 : La Côte d’Ivoire est prête à accueillir l’Afrique et le monde pour célébrer l’hospitalité et la magie du ballon rond

 

Akwaba (Bienvenue) ! Akwaba en Côte d’Ivoire, terre d’hospitalité, terre d’espérance! Akwaba en Côte d’Ivoire, premier producteur mondial de cacao ! Akwaba en Côte d’Ivoire, locomotive de l’Afrique de la CEDEAO. Du 13 janvier au 11 février 2024, le pays d’Alassane Ouattara s’ouvre à l’Afrique et au monde.  La Côte d’Ivoire de Laurent Pokou, Abdoulaye Traoré, Alain Gouaméné, Gadji Céli, Didier Drogba, Yaya Touré, Salomon Kalou, Gabriel Tiacoh (premier médaillé olympique ivoirien), Gaoussou Koné, Amadou Méïté, Marie José Ta Lou, Murielle Ahouré, Sallah Cheick Cissé, Ruth Gbagbi, Alphonse Bilé, Florent Bah, Allou Maïga,…  sera le théâtre de la 34ème Coupe d’Afrique des Nations (CAN) de football. Près de quarante ans après l’édition de 1984 organisée sous le Président Félix Houphouët-Boigny, la Côte d’Ivoire sera à nouveau hôte du plus grand rassemblement sportif du continent. Une compétition que le pays aura mis dix années à préparer. Assez de péripéties vécues pour offrir la plus belle CAN jamais organisée, selon la volonté du chef de l’Etat, Alassane Ouattara. A 12 jours du coup d’envoi, l’état des lieux donne de réels motifs de satisfaction. 

 

Le 20 octobre 2014, à Addis-Abeba, en Ethiopie, la CAF (Confédération africaine de football) attribuait l’organisation de la CAN 2021 à la Côte d’Ivoire. Avec un dossier de candidature merveilleusement ficelé et porté par le ministre des Sports de l’époque Alain Lobognon, le conseiller de feu Amadou Gon Coulibaly alors Premier ministre, Lambert Kessé Feh, et la Fédération ivoirienne de football présidée par feu Sidy Diallo, le pays des Eléphants a été choisi pour accueillir l’Afrique sportive après le Cameroun (2019) et avant la Guinée (2023). La candidature de la Côte d’Ivoire suscitée par le chef de l’Etat entre parfaitement dans son programme de gouvernement « Vivre ensemble », pour qui le sport est un levier important du prestige et du repositionnement de son pays dans le concert nation, au sortir de plus d’une décennie de crise. Malheureusement, le retard accusé par le Cameroun dans le respect du cahier de charges a contraint à un glissement puisqu’il s’agissait d’accueillir vingt-quatre nations en lieu et place de seize au moment de la soumission. L’Egypte supplée au pied levé le Cameroun qui hérite désormais de l’édition 2021. La CAN ivoirienne. La Côte d’Ivoire est contrainte de se contenter de celle de 2023. La Guinée, incapable de faire face au lourd cahier de charges, jette l’éponge.

Mais la volonté d’Alassane Ouattara d’offrir une nouvelle CAN à son pays, à sa population, ne faiblit nullement. Mieux, son envie est aiguisée. Sous l’autorité du Premier ministre Amadou Gon Coulibaly, il lance les différents chantiers pour permettre au pays de répondre favorablement au cahier de charges. Des chantiers de construction d’infrastructures sportives, routières, de hébergement, de mise à niveau des infrastructures sanitaires, sont lancés partout. La Côte d’Ivoire est en chantier. Et particulièrement, les cinq villes désignées pour abriter le tournoi continental, notamment Abidjan, Bouaké, Korhogo, San Pedro et Yamoussoukro. Dans chacune de ces villes sont sortis de terre de nouveaux stades et d’autres infrastructures non sportives mais connexes à la compétition.

 

Une équipe d’hommes de mission

 

L‘équipe du COCAN conduite par son président Albert François Amichia a œuvré à offrir la meilleure CAN jamais organisée

Nommé à la place de Lambert Kessé Feh, en juin 2021, président du Comité d’organisation de la CAN (COCAN), le ministre François Albert Amichia s’est entouré d’une équipe de mission. Des personnalités de valeur qui ont su insuffler un allant à la machine pour rendre effectif le projet initié par le Président Alassane Ouattara. Ainsi à côté du président Amichia, le COCAN a en son sein un vice-président en la personne du président de la Fédération ivoirienne de football (FIF), Yacine Idriss Diallo, par ailleurs président des commissions marketing et hospitality, Télécommunications et médias, de Malick Tohé, premier vice-président de la FIF qui se voit confier la commission organisation des compétitions. Bernard N’Gouan Adou est porté à la tête de la commission billetterie. Dr Jacques Sissoko hérite de la commission santé et la logistique et les transports sont confiés à Jean-Louis Moulot. La commission finances est aux mains de Jacques Assahoré et le Général Youssouf Kouyaté a en charge la sécurité, Marius Koudou a la responsabilité de la réussite de la mobilisation, quand Serges Sylvain Koutouan s’occupe des infrastructures. Des personnes toutes dévouées, à l’esprit patriote très poussé, au professionnalisme reconnu, qui se sont engagées à relever le défi national. Dans ce lot figure une figure emblématique, l’ancien président de la FIF, ancien membre du comité exécutif de la FIFA et de la CAF, actuel conseiller du président de la CAF, et conseiller du président du COCAN, l’Ambassadeur Jacques Anouma. Au niveau de l’administration, le COCAN peut compter sur le directeur exécutif Moumouni Sylla et son adjoint Emile N’Goran, des personnalités rompues à la gestion des affaires administratives. C’est donc cette équipe soutenue par des chefs de projets qui a œuvré à offrir, dans un mois, la CAN de l’hospitalité au monde entier.  

 

 

Des infrastructures sportives et connexes aux normes internationales

 

Le stade Alassane Ouattara d’Ebimpé est prêt pour la grand’messe du football africain

Au terme d’une visite d’inspection en février dernier, le secrétaire général de la CAF, Véron Mosengo-Omba, s’est montré très enchanté. « Les infrastructures s’annoncent dignes de la Coupe du monde de la FIFA.  Je confirme que pour tout ce que j’ai vu, les travaux avancent très bien. Les travaux de mise en conformité, les terrains d’entrainement avancent bien. A ce jour, selon nos prévisions, aucun retard dans les travaux», avait-il déclaré. Depuis lors, les choses ont continué et ont très bien avancé d’ailleurs. A J-31 du coup d’envoi, tous les six stades de compétition sont opérationnels. A côté des stades de jeu, les vingt-quatre terrains d’entraînement sont également prêts pour la compétition. Sans oublier les enceintes pour les arbitres. Tout ceci à la grande satisfaction du président de la commission d’organisation de la CAN, Malick Tohé, par ailleurs premier vice-président de la Fédération ivoirienne de football (FIF). Abidjan, la capitale économique, a deux stades de jeu et huit pelouses d’entraînement. D’une capacité de 60000 places et offert gracieusement à la Côte d’Ivoire par la République populaire de Chine dans le cadre de l’amitié sino-ivoirienne, le Stade Alassane Ouattara d’Ebimpé, en plus des matchs ouverture et de clôture, sera le théâtre des rencontres de la sélection nationale qui partagera le groupe A avec le Nigeria, la Guinée Bissau et la Guinée Equatoriale.

Une vue de la pelouse du Stade Félix Houphouët-Boigny

Après sa rénovation, le Stade Félix Houphouët-Boigny, dans la commune du Plateau, peut contenir un peu plus de 27900 personnes. La structure, les sièges, la pelouse ont connu des travaux de mise à niveau pour répondre aux normes internationales. Aujourd’hui, c’est une enceinte flambant neuve, avec ses quatre tribunes couvertes, qui accueillera les rencontres du groupe B du tournoi composé de l’Egypte, du Ghana, du Mozambique et du Cap Vert.

Deuxième ville du pays, Bouaké dispose aussi d’un stade rénové. Construit à la faveur de la CAN de 1984, le Stade de la Paix de Bouaké a vu sa capacité passée de 25000 à 40000 places avec des tribunes ouvertes. Dans le cadre de la CAN 2023, une cité CAN de 32 villas de haut standing a vu le jour. Ces maisons sont prêtes pour accueillir les occupants, les sélections d’Algérie, du Burkina Faso, de l’Angola et de la Mauritanie dans le groupe C.

Korhogo, dans le Nord du pays, abritera le tournoi continental également. Le stade Amadou Gon Coulibaly d’une capacité de 20000 places a été inauguré et livré aux utilisateurs, le samedi 4 novembre dernier. C’est un stade à «visage humain» reconnaissent les spécialistes du ballon rond. Korhogo, c’est aussi 32 villas toutes équipées et dignes d’un hôtel de quatre étoiles pour le bien-être de l’Afrique du Sud, du Mali, de la Tunisie et de la Namibie. En plus, la capitale de la région du Poro dispose d’un hôtel exclusivement dédié aux officiels de la CAF. Cette ville connaît des travaux de bitumage et d’ouverture de voies. Le gouvernement a aussi consenti des efforts pour relever le plateau technique des centres de santé pour répondre aux exigences de la compétition. Et cela même si la commission santé pilotée par Dr Jacques Sissoko prévoit des avions médicalisés en cas d’urgence. La 3ème CAF Women’s Champions League (5-19 novembre 2023) a permis d’évaluer les capacités de Korhogo face au défi de la CAN. Et tout est presque parfait en attendant de réguler la question des motos taxis. 

San Pedro, troisième ville hôte de la CAN, a sensiblement changé de visage. Avec son tout nouveau stade Laurent Pokou de 20000 places, la ville fait sa toilette pour accueillir ses invités. Quatre stades entraînement font la fierté de la cité portuaire dont les installations ont été testées lors du match Côte d’Ivoire-Lesotho (éliminatoires CAN 2023) et de la CAF Women’s Champions League. La Cité CAN de 32 villas équipées a servi de camp de base aux formations engagées dans la compétition. Et c’est le Maroc, la RD Congo, la Zambie et la Tanzanie qui devront en profiter dans le groupe F.

Le stade Charles Konan Banny de Yamoussoukro fait partie des fiertés du pays. Avec ses 20000 places assises, ce stade offre des commodités et est facile d’accès. La ville a vu sa voirie rénovée avec un énorme chantier de bitumage. Les infrastructures sanitaires ont aussi connu une cure de jouvence pour mieux participer à la fête. Ses terrains d’entraînement de belle facture permettront au Cameroun, au Sénégal, à la Guinée et à la Gambie de mieux se préparer. Et aussi de s’assurer une bonne campagne.

Le Stade de la Paix de Bouaké attend fièrement le début de la compétition

La Y4, cette voie de contournement de la ville d’Abidjan est aussi l’une des meilleures réalisations de ce grand rassemblement sportif en Côte d’Ivoire. Elle va permettre de désengorger la capitale économique qui a une réputation d’agglomération au trafic très dense. Les différents ponts, notamment le pont Alassane Ouattara reliant le Plateau à Cocody, le 4ème pont dont l’ouverture partielle est prévue en ce mois de décembre 2023, le programme de bitumage dans le grand Abidjan et dans plusieurs villes de l’intérieur ont pour but de montrer aux visiteurs ce qu’est devenue la Côte d’Ivoire sous le leadership éclairé du Président Ouattara. Un pays émergent prêt à prendre toute sa place dans le concert des nations. 

 

Le fort investissement du chef de l’Etat

 

Le président de la Republique Alassane Ouattara s’est personnellement investi pour la réussite de la compétition

Si le glissement a bouleversé tout le calendrier du tournoi sur les trois dernières éditions, force est de reconnaître que les choses n’ont pas évolué comme il se devait. La Côte d’Ivoire, dans le projet initial, a tout de même enregistré des retards et non des moindres. Les délais de livraison des infrastructures n’ont toujours pas été respectés. La CAF était même en droit de s’agacer. Parce que le Comité d’organisation était enclin à des crises de leadership. Des  conflits de compétence entre le ministère des Sports et le COCAN ont fait jour avec des divergences abyssales. Sur instruction du président de la République, le chef du gouvernement est ainsi monté au créneau pour ramener tout le monde à l’essentiel. Ce n’est d’ailleurs pas le seul fait d’armes du Président Alassane Ouattara. Pour tenir le pari de l’organisation, le gouvernement ivoirien a investi 1 milliard de dollars pour la construction d’infrastructures sportives et connexes. Des efforts qui ont valu au Président Alassane Ouattara d’être désigné, au même titre que le Président Macky Sall du Sénégal, le prix d’excellence Awards 2023, la plus haute distinction du football en Afrique.  « Je voudrais vous féliciter pour les très beaux stades dans lesquels se déroule la Women’s Champions League actuellement. Le monde entier doit voir ces magnifiques réalisations et que plus personne ne me pose la question de savoir si la Côte d’Ivoire est prête pour l’organisation de la CAN. La Côte d’Ivoire est absolument prête », a lancé le président de la CAF, le Dr Patrice Motsepe, le samedi 18 novembre 2023, lors d’une audience avec le Premier ministre ivoirien, Robert Beugré Mambé, à la Primature à Abidjan.

 

La longue marche

 

Des milliers de volontaires ont été recrutés pour soutenir l’organisation

Depuis l’attribution à ce 13 décembre, un mois avant le début des hostilités, le chemin n’a jamais été un fleuve tranquille. Mais la volonté affichée du premier Ivoirien a permis de transcender tous les obstacles. A commencer par la signature de l’accord cadre entre la CAF et les parties prenantes, la FIF et le COCAN, le vendredi 11 novembre 2022. Il y a eu d’abord l’accord d’accueil entre la CAF représentée par son président Dr Patrice Motsepe ainsi que son secrétaire général, Véron Mosengo-Omba et la FIF, représentée par son président Yacine Idriss Diallo, qui donne l’agrément à la FIF, en tant que Fédération hôte, pour organiser la 34ème édition de la CAN en Côte d’Ivoire.  Et ensuite, la signature de l’accord de confirmation entre la CAF, la FIF et le COCAN, représenté par son président, le ministre François Albert Amichia dont le but de cet accord est de permettre à la FIF de transférer ses droits et obligations au comité local d’organisation qui a la responsabilité d’assurer, conjointement avec la FIF, l’organisation matérielle de la CAN en Côte d’Ivoire.

Après cette étape importante, le COCAN a lancé son appel d’offres pour la confection de la mascotte « Akwaba » qui a été dévoilée, le vendredi 7 juillet 2023. Dans la marche vers l’organisation de la 34ème édition de la CAN, le célèbre groupe musical ivoirien Magic System a été désigné pour composer l’hymne de la compétition. Après des semaines de dur labeur, « Akwaba », oui c’est le nom de l’hymne, est enfin prêt. Il sera révélé officiellement, le jeudi 12 octobre 2023, en marge du tirage au sort, effectué au centre de convention du Parc des expositions, à Abidjan.

La CAF et le COCAN ont expérimenté avec succès la billetterie en ligne. Les billets mis en vente ont été arrachés comme de petits pains pour montrer tout l’intérêt autour de cette CAN en Côte d’Ivoire. Un réel engouement décrit par l’ambassadrice des Etats-Unis en Côte d’Ivoire Jessica Davis Ba, le jeudi 16 novembre, lors d’une audience avec  le directeur exécutif du COCAN, Moumouni Sylla : «Tous les Américains manifestent un vif intérêt pour la CAN 2023,  voir ce que vous allez faire, ce que vous allez montrer en tant que pays de l’Akwaba et de la CAN de l’hospitalité. »

Le programme volontaire, très important dans l’organisation de la CAN, a permis de retenir 10000 volontaires prêts à servir. Ces volontaires seront repartis sur l’ensemble des six sites de compétition.

Le pagne officiel de la compétition a été présenté, le jeudi 28 décembre.

 

Le COCAN a procédé au lancement du pagne de la CAN 2023 (Ph DR)

Les COLOCAN et l’Akwaba Tour pour la mobilisation

 

Pour sonner la mobilisation populaire autour de l’événement, le COCAN a installé dans l’ensemble des villes hôtes des comités locaux d’organisation (COLOCAN) présidés par le préfet de région de chaque chef-lieu de région. Ce dernier est assisté, en qualité de premier-vice président du maire de la localité concernée. Ces structures décentralisées sont chargées au niveau local de porter le message du COCAN et toutes les actions que le comité entreprend en central. Les COLOCAN ont également pour mission de mobiliser les populations afin de faire de la CAN une fête populaire, de réserver un accueil chaleureux aux invités de la CAN et de permettre à chacun de repartir de la Côte d’Ivoire avec une image positive. Ces COLOCAN mettent également les villes hôtes dans une certaine concurrence. Depuis plusieurs semaines, les villes d’Abidjan, de Bouaké, Yamoussoukro, Korhogo et San Pedro sont en chantier avec des activités de salubrité, de déguerpissement, pour se rendre plus attrayantes. Chacune des villes hôtes veut avoir la palme de la meilleure mobilisation, de la plus propre, de la plus belle.

A côté, le COCAN a entrepris depuis quelques jours l’Akwaba Tour qui va allègrement conduit le monde vers le début du tournoi, le 13 janvier prochain. Cette caravane de concerts gratuits a déjà sillonné les localités de Yamoussoukro, Bouaké, Divo, Lakota, Soubré, San Pedro, Katiola, Korhogo, Ferké, Tafiré, Fronan, en attendant Dabou, Bassam, et Abidjan. A côté de cette activité, le Premier ministre, Beugré Mambé, par ailleurs ministre des Sports et du Cadre de vie, a pris son bâton de pèlerin pour donner corps à la volonté du chef de l’Etat de faire de cette compétition, en plus de la manifestation de l’hospitalité légendaire du pays, la plus aboutie en termes d’organisation, de mobilisation, de réussite totale. A ce sujet, il a engagé les religieux, les gloires du sport ivoirien toutes disciplines confondues, les transporteurs, les hôteliers, les acteurs culturels. Il les a tous instruits aux fins de s’approprier la CAN 2023 et d’en être des ambassadeurs et à prier pour non seulement la réussite de l’organisation mais aussi pour le succès de la sélection nationale.

Le ministère de la Culture et de la Francophonie a initié, toujours dans le cadre de la réussite de la CAN 2023, un concours de chansons et de symboles des villes hôtes de la compétition à l’attention des jeunes artistes et plasticiens dont les résultats ont été présentés, le jeudi 23 novembre dernier, au président du COCAN, en présence de plusieurs membres du gouvernement dont Amadou Koné (Transports), Amadou Coulibaly (Communication), Siandou Fofana (Tourisme) et Silas Adjé Metch (Sports et du Cadre de vie).

Au chapitre de la sécurité, tout a été mis en place sous la conduite du directeur général de la Police nationale, le Général Youssouf Kouyaté, président de la commission sécurité. Des éléments des forces de défense et de sécurité ont été formés.

Ils serviront à réguler la circulation pour une meilleure fluidité, à assurer la sécurité des sites, des délégations officielles et de tout le pays durant ce tournoi.

Utilisés comme volontaires stadiers, ils aideront à veiller à la discipline et au respect des consignes lors des matchs.

Une vue de l’aéroport de Korhogo construit pour la CAN

Les transports ne sont pas en reste. Le gouvernement a consenti d’énormes sacrifices pour avoir un réseau routier des plus développés d’Afrique. Les aérogares de Bouaké, Korhogo et San Pedro ont été mis aux normes pour répondre aux besoins de la compétition.

Dans les différentes villes hôtes, le gouvernement a mis en circulation des autobus qui serviront, durant la compétition, à effectuer le flux de spectateurs et de visiteurs.

Le ministre de Ressources animales et halieutiques, Sidi Tiemoko Touré, a rassuré le COCAN sur la disponibilité du bétail et des abats et aussi sur le renforcement de la sécurité alimentaire.

 

Attributaire de la 34ème édition de la CAN 2023, la Côte d’Ivoire a mis les petits plats dans les grands pour réussir son pari. Celui d’offrir à l’Afrique et au monde la plus belle CAN jamais organisée dans l’histoire de la compétition. Avec plus de 500 milliards F CFA d’investissements dans les infrastructures sportives et connexes, le pays est fin prêt à accueillir tous ceux qui viendront à cette CAN pour vibrer au rythme du ballon rond, de la musique made in Côte d’Ivoire, goûter aux mets ivoiriens. Pourquoi pas le célèbre garba ou encore le placali, avec en fond sonore du zouglou.

 

 

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