Gadji Celi : « Nous allons tous batailler ensemble pour remporter ce trophée »

 

Rentré au pays après 12 années d’absence, Gadji Celi a reçu des mains du président de la FIF, Yacine Idriss Diallo, les insignes de sa nouvelle fonction d’ambassadeur du football ivoirien. A l’occasion, une cérémonie a été organisée en son honneur, le lundi 14 août 2023, au siège de la Fédération à Treichville. Le premier capitaine des Éléphants à avoir soulevé le trophée de la CAN, le 26 janvier 1992, à Dakar au Sénégal, a dit toute sa foi de voir la Côte d’Ivoire triompher, au soir du 11 février 2024 à Abidjan en finale de la CAN 2023.

« Chers amis de Sénégal 92, nous sommes honorés à nouveau par la FIF. C’est Dieu qui fait les choses. Je voudrais remercier tous les présidents de club réunis ici, le président de la Ligue professionnelle de football qui était mon coéquipier au Stella club et en équipe nationale. Je voudrais remercier le ministre des Sports, M. Danho Paulin, qui m’a fait parrain du CNSE. Je salue la présence des anciens footballeurs. C’est en votre honneur que je suis honoré après 12 ans d’absence. Je suis en famille. Nous allons tous batailler ensemble pour remporter ce trophée. Je suis à votre disposition. Je connais les footballeurs de Côte d’Ivoire de toutes générations. S’il y a des problèmes, je suis prêt à aller demander qu’on soit tous dans le mouvement. Je pense que la Côte d’Ivoire peut remporter cette Coupe. A condition qu’on se mette ensemble. C’est la seule condition. Ce n’est pas la meilleure équipe qui gagne, mais c’est l’équipe qui gagne qui est la meilleure. On a gagné tous les matchs amicaux avant la CAN 84 mais on n’a pas pu passer le premier tour. Alors qu’en 1992, on était mal organisés, parce qu’on était logés à l’Hôtel Hammanieh qui ne permettait une bonne concentration, on s’entraînait au stade Champroux avec 12 ballons, on s’est mis ensemble et il y a eu un déclic. Quand les joueurs décident de se mettre ensemble et d’aller au bout d’une compétition, rien ne peut les arrêter. Je vais appeler la force d’exécution de mes jeunes frères qui ont été nommés Ambassadeurs (Didier Drogba et Yaya Touré), leur force du pardon, pour leur demander de se joindre à nous pour qu’on aille encadrer nos jeunes frères. Aujourd’hui, la Côte d’Ivoire a besoin d’une étoile en plus pour se montrer comme grand pays de football. Deux étoiles, cela ne nous ressemble pas. On a trop de grands joueurs. Il faut qu’ensemble, on aille chercher un troisième trophée. Je suis à votre disposition ».

Laisser un commentaire