Football-Coupe nationale 2024 : Une finale historique entre l’ASEC Mimosas et le Racing Club d’Abidjan

 

L’ASEC Mimosas tentera de décrocher sa 22e Coupe nationale, ce dimanche 23 juin, au Stade de la Paix à Bouaké (Ph DR)

Un finish inédit ! La finale de la 64e coupe nationale de football entre l’ASEC Mimosas et le Racing Club d’Abidjan s’annonce historique, chargée d’émotions et de suspense. Cet affrontement épique se déroulera à Bouaké et promet d’être mémorable pour tous les passionnés de football du pays. L’ASEC se présentera sur la belle du Stade de la Paix avec la ferme conviction de consolider sa mainmise sur dame coupe. Détenteurs du trophée, les Mimos tenteront de décrocher un 22e sésame mais aussi d’entériner leur qualification à la Coupe de la Confédération 2024-2025. Quatrième de la Ligue 1, cette finale de la Coupe nationale se présentait comme le match de la saison pour les hommes de Julien Chevalier. Mais avec la qualification du Racing, par ailleurs 3e de la Ligue 1 et donc qualifié pour la Coupe de la Confédération, pour la finale, l’enjeu semble différent. Sans toutefois impacter l’intérêt que représente une telle rencontre.     

L’ASEC Mimosas, club légendaire au palmarès prestigieux – les Mimos ont remporté la Coupe nationale à 21 reprises (1962, 1967, 1968, 1969, 1970, 1972, 1973, 1983, 1990, 1995, 1997, 1999, 2003, 2005, 2007, 2008, 2011, 2013, 2014, 2018, 2023) – se prépare à affronter une rude concurrence face au Racing Club d’Abidjan. Au fil des années, le Racing, vainqueur de la Ligue 1 en 2020, s’affirme comme la bête noire des Jaune et Noir. Tombeurs de l’AFAD-Plateau en demi-finale (2-3), les Lions de Yopougon ne manqueront pas d’ambition. L’objectif pour la formation chère à Souleymane Cissé est d’écrire son nom, pour la première fois, sur dame Coupe.

Le Racing Club d’Abidjan disputera sa première finale de la Coupe nationale (Ph DR)

Cette finale est donc l’apogée d’une saison intense où les deux équipes ont démontré leur talent, leur stratégie et leur détermination sur le terrain. Le Stade de la Paix de Bouaké, témoin de nombreux grands événements sportifs à travers l’histoire – dont le plus récent reste la CAN 2023 – se prépare à accueillir une foule en liesse pour cette finale. Les préparatifs vont bon train pour offrir aux spectateurs une expérience inoubliable et pour que les équipes puissent s’affronter dans des conditions optimales. Depuis plusieurs semaines, l’Office national des sports (ONS) a remis à niveau la pelouse et l’ensemble des installations pour assurer le bon déroulement de cette finale.

Cette finale promet non seulement un spectacle de qualité sur le terrain, mais aussi des moments de communion, de fierté et d’unité pour tous les amateurs de football en Côte d’Ivoire.

CAN 2023 : Amadou Koné appelle à faire de ce grand rassemblement, une belle fête sportive

La ville de Bouaké accueillera neuf rencontres de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2023 prévue du 13 janvier au 11 février 2024. Un privilège dont le maire de la capitale de Gbêkê, Amadou Koné, veut tirer grand profit. Parrainant la Journée olympique 2023, le samedi 2 décembre 2023, au Lycée Djibo Sounkalo à Bouaké, le ministre des Transports a invité ses administrés et toutes les populations de la région à faire de la CAN à Bouaké une réussite à travers une grande mobilisation et une totale implication de tous. « Chers concitoyens, à quelques semaines de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) de football 2023, l’un des plus grands événements sportifs du continent que Bouaké aura le privilège d’accueillir, je profite de cette tribune, pour vous inviter à y prendre votre part de responsabilité. Venons faire de ce grand rassemblement du football, une belle fête sportive avec une image reluisante et rassurante de notre commune, le Bouaké Nouveau », a lancé le premier magistrat de la deuxième ville du pays qui verra se produire sur la pelouse du Stade de la Paix les équipes de l’Algérie, du Burkina Faso, de l’Angola et de la Mauritanie dans le groupe D. Le maire Amadou Koné a ainsi saisi cette belle opportunité pour manifester sa reconnaissance et la gratitude des populations au chef de l’Etat, un « vibrant hommage à Son Excellence Monsieur Alassane Ouattara, président de la République, pour ces nombreuses actions de développement en faveur de Bouaké et de ses habitants ».  Car, a soutenu le porteur du projet « Bouaké Nouveau », « C’est bien grâce à lui (le président Ouattara) que Bouaké a retrouvé aujourd’hui sa place de deuxième ville de la Côte d’Ivoire. Et nous ne cesserons de lui dire toute notre gratitude ».

 Premier vice-président du Comité local du COCAN (COLOCAN), le maire Amadou Koné lance ainsi la mobilisation pour faire de la CAN de l’hospitalité la plus aboutie comme le veut le président Ouattara. Depuis quelques semaines, en plus des séances de salubrité organisées dans chacune des sept zones de la ville, le ravalement des façades de certains édifices administratifs, il est procédé au déguerpissement du domaine public.

Bouaké – Journée Olympique 2023 – Amadou Koné : « Cette journée incarne l’esprit universel du sport, un langage qui transcende les frontières, unit les peuples et inspire la paix »

Le sport fait partie des sept piliers de « Bouaké Nouveau », concept promu par le ministre des Transports, Amadou Koné, par ailleurs maire de la commune de Bouaké. Aussi ne manque-t-il aucune opportunité pour défricher le chantier de la relance du sport dans sa localité. Célébrée partout dans le monde et permettant à chacun de s’initier à la pratique de sports olympiques en présence d’athlètes, dans le partage et les valeurs de l’olympisme, la Journée olympique était une aubaine pour marquer l’importance de Bouaké,  « ville active, ville symbolique avec son histoire riche et sa diversité culturelle », dans le paysage sportif ivoirien. A cet effet, Bouaké, selon lui, est effectivement l’endroit idéal pour accueillir cet événement majeur qu’est la journée olympique. Un évènement qui repose depuis 1987 et la création de la commission « Sport pour tous » sur trois piliers : « bouger », « apprendre », « découvrir ».

Et ce samedi 2 décembre 2023, date de la célébration de la Journée olympique en Côte d’Ivoire, et qui marque aussi « le lancement officiel des activités sportives de Bouaké », le maire s’est dit honoré de voir notre ville « vibrer d’énergie, d’enthousiasme et de sportivité. » Parce que la capitale de la région de Gbêkê, à travers le thème : « Let’s Move » (Bougeons), a bougé, a appris l’histoire ee l’olympisme et à découvert les sports olympiques à travers la démonstration des dix-neuf fédérations présentes. Des instants mémorables où la fraternité, l’amitié, le partage, la solidarité, en un mot, le vivre ensemble, ont été les valeurs les mieux partagées. « Chers athlètes, populations de Bouaké, cette journée revêt une importance particulière pour nous, car elle incarne l’esprit universel du sport, un langage qui transcende les frontières, unit les peuples et inspire la paix », a lancé Amadou Koné lors des festivités officielles au sein du mythique Lycée Djibo Sounkalo. Une célébration qui a réuni près de 50000. Débutée par une marche sportive au niveau du Stade de la Paix pour aboutir à une séance fitness dirigée par les coachs de la Fédération ivoirienne de randonnée pédestre et de bien être (FIRAPE). Un autre moment inoubliable, auquel ont assisté le ministre Amadou Koné, le préfet de région, préfet de Bouaké Fozié Tuo, des élus et cadres de la localité, le représentant du ministre délégué auprès du Premier ministre chargé des Sports et du Cadre de vie, d’une délégation du Comité national olympique de Côte d’Ivoire (CNO-CIV) conduite par son premier vice-président , Dr Allah Kouamé, a été la visite des stands des fédérations suivies de démonstrations. Le maire Amadou Koné a pris plaisir à s’adonner à une partie de ping-pong, de tir-à-l’arc, a suivi avec beaucoup d’admiration les combats d’escrime, de taekwondo, la maitrise des cyclistes, de cavaliers,…. Une présence de l’autorité gouvernementale et une disponibilité saluée par le premier vice-président du CNO-CIV.

Dr Allah Kouamé, au nom du président Georges N’Goan, a dit sa gratitude et sa reconnaissance au ministre Koné pour avoir permis la tenue de cette journée à Bouaké. Bouaké qui veut et doit redevenir le « pôle d’attraction sportif qui faisait rêver bon nombre de personnes ». On se souvient encore de la ministre Kandia Camara, Laurent Pokou, Mariam Koné, Namama Fadiga, Diabaté Lancina, Yacouba Comara, Drissa Dié, Sallah Cheick Cissé.

La Journée olympique est célébrée, le 23 juin, chaque année. Mais chaque pays a libre cours de l’organiser avant la fin de l’année civile. En partenariat avec la mairie de Bouaké, et placée sous le parrainage du maire Amadou Koné, la journée 2023 organisée par le CNO-CIV a connu un franc succès.

CYCLISME -TOUR DE CÔTE D’IVOIRE 2023 (2EME ETAPE) : Le Capitaine Amadou Koné et la Côte d’Ivoire triomphent à Bouaké

La pilule était amère à avaler. Après la première étape (Katiola-Katiola) du 29ème Tour de Côte d’Ivoire remportée par le Burkinabè Ilboudo Mohamadi, les Eléphants se devaient de laver l’affront. Et ils l’ont de fort belle manière, ce lundi 18 septembre 2023, à Bouaké. Et en plus, en présence du ministre des Transports, Amadou Koné dit « Le Capitaine », nouveau maire élu de la capitale de Gbêkê, et du ministre de l’Emploi et de la Protection sociale, Me Adama Kamara. Et c’est Andé Emmanuel qui s’est chargé de donner la réplique et de faire luire le pays hôte. Le sociétaire de l’Equipe nationale, 15ème de l’étape de Katiola, a bouclé les 126 km de course en 2:48’07 » avec une vitesse moyenne de 44,969 km/h. Une arrivée en solitaire après une longue échappée sur le circuit de 6,3 km à parcourir à 20 reprises. Sur la ligne d’arrivée, le pensionnaire du club d’ATS de Yopougon a devancé ses poursuivants directs, le Burkinabè Koné Souleymane et l’Ivoirien Traoré Souleymane de 65 secondes. S’adjugeant, en plus du maillot de vainqueur d’étape, de celui de la plus longue échappée et du meilleur jeune ivoirien.
L’Ivoirien Abou Sanogo a décroché le maillot des sprints intermédiaires et Loukou Alexis se voit vêtir du maillot de l’Ivoirien le plus combattif. Au classement général, le Burkinabè Ilboudo Mohamadi, malgré une 12ème place et un retard d’une minute et six secondes à l’arrivée de l’étape, conserve toujours le maillot jaune de leader sponsorisé par le ministère des Sports.
L’étape 3 du 29ème Tour de Côte d’Ivoire partira, ce matin de Bouaké pour Sakassou. Une course en ligne assortie d’un circuit longue de 111,8 km.

Propos de …

Amadou Koné (maire de Bouaké) : « Nous sommes heureux d’accueillir une étape »

Le ministre Amadou Koné, maire de Bouaké (Ph DR)



« Je voudrais d’abord remercier le ministre des Sports, le président de la Fédération et toutes les équipes qui participent à ce Tour de Côte d’Ivoire. Des remerciements parce que notre ville accueille une étape, et nous souhaitons que l’année prochaine, et les années à venir qu’on ait une belle finale du Tour ici à Bouaké. Le programme que nous avons présenté aux populations de Bouaké, de façon générale, le sport joue une part très importante. Nous sommes heureux d’accueillir une étape et je voudrais réitérer mes remerciements au ministre des Sports et à la Fédération d’avoir placé leur confiance en notre cité. Nous allons travailler avec le ministère des Sports, la Fédération et l’ensemble des collègues pour que l’arrivée finale du Tour soit ici. Nous allons nous organiser avec Namama Fadiga (ancienne handballeuse internationale et actuelle directrice exécutive de la CAHB) et tous les autres pour que la finale du Tour soit une fête sportive ici à Bouaké. Nous allons travailler avec la Fédération pour mobiliser davantage d’équipes pour que ce Tour prenne encore plus de galons. On a plusieurs pays africains qui sont présents. Je salue leurs représentants. Je voudrais vous féliciter parce que ça ressemble aux sports dits mineurs. Mais que vous regardez comment ce genre de compétitions, un Tour qui parcourt tout le territoire est organisé, j’imagine toutes les difficultés qu’il y a. On est heureux de vous accueillir l’année prochaine et de remercier tous les partenaires. Je voudrais féliciter tous les athlètes mais en particulier notre compatriote. Je suis convaincu que si le Tour devait s’achever ici l’année prochaine, notre pays remportera le trophée. »


Adama Kamara (ministre de l’Emploi et de la Protection de sociale) : « Je pars avec de très belles images d’une Côte d’Ivoire solidaire »

Le ministre de l’Emploi et de la Protection sociale, Adama Camara (Ph DR)


« Mon impression ne peut qu’être bonne d’autant plus notre compatriote a gagné à l’étape de Bouaké. C’est avec joie, qu’avec mon collègue, ministre des Transports, maire de la commune de Bouaké, que j’ai pris part à cette activité. C’est un sport d’endurance, un sport dont l’individualité dans l’endurance est démontrée. Ma joie est d’autant plus grande parce que je constate qu’il y a plusieurs pays qui prennent part à ce Tour. C’est la preuve que notre pays, la Côte d’Ivoire est un pays de solidarité, un pays où on a pour habitude de recevoir les autres. Merci au président de la Fédération qui montre que notre pays est un pays d’accueil. Le président de la République est soucieux de l’intégration africaine. Voir qu’un sport d’endurance participe de l’intégration, nous, qui sommes ses disciplines, ne pouvons qu’être heureux. A la fin, je constate que les jeunes dont l’âge oscille entre 11 et 13 ans sont imprégnés de ce que le chef de l’Etat fait pour la Côte d’Ivoire, l’Ivoirien nouveau qui est un Ivoirien patriote. A les entendre scander « Côte d’Ivoire vainqueur », on ne peut qu’être heureux. C’est donc comblé de joie que je quitte Bouaké après avoir assisté à cette compétition. Je pars avec de très belles images d’une Côte d’Ivoire solidaire. »

CAN 2023-Infrastructures : La Côte d’Ivoire est bien au rendez-vous !

 

Le Stade Olympique Alassane Ouattara d’Ebimpé

Le 24 mai 2023, le ministre de la Communication et de l’Economie numérique, par ailleurs porte-parole du gouvernement, Amadou Coulibaly, rassurait sur la mise à disposition des infrastructures à temps. « Globalement, l’ensemble des infrastructures attendues sera mis à disposition, fin juin 2023, conformément au cahier de charge de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN 2023) », a révélé Amadou Coulibaly, au terme du Conseil des ministres.

Plus de 40 jours après cette annonce, la Confédération africaine de football (CAF) n’a pas reçu les clés des chantiers. Aussi surprenant que cela puisse être, aucune mission de la CAF n’a été aperçue à cette date pour réclamer les clés des infrastructures. Qu’est-ce qui a bien pu se passer ? La Côte d’Ivoire a-t-elle fait faux bond à la CAF ? Ce qui est inimaginable au vu de la forte implication du président de la République, du Premier ministre et de l’ensemble du gouvernement.

Une vue intérieure du stade Félix Houphouet-Boigny

 

Respectable et respecté

La Côte d’Ivoire est un grand pays, qui compte dans le concert des nations, et dont le savoir-faire n’est plus à démontrer pour avoir réalisé et accueilli avec ingéniosité et brio, de grandes rencontres internationales. Attributaire de la CAN 2023, le pays s’est engagé sous le leadership éclairé du président de la République à offrir au monde et à l’Afrique le tournoi jamais organisé. Et c’est plus d’un milliard de dollars US, soit plus de 600 milliards FCFA, que le chef de l’Etat a investi dans les infrastructures relativement à cette 34ème édition.

Après plusieurs visites d’inspection assorties de satisfecit, la Côte d’Ivoire n’est plus un pays sur lequel des doutes peuvent planer encore.

«Le Comité Exécutif a noté les progrès réalisés en Côte d’Ivoire dans les préparatifs de la Coupe d’Afrique des Nations TotalEnergies Côte d’Ivoire 2023. Le Président Motsepe a exprimé sa gratitude au Président de la Côte d’Ivoire, S.E. Alassane Ouattara et au Premier Ministre M. Patrick Achi pour leur coopération et leur engagement à faire en sorte que la Coupe d’Afrique des Nations TotalEnergies Côte d’Ivoire 2023 soit une totale réussite», publiait le site de la CAF, le vendredi 19 mai 2023, au terme de la réunion du Comité exécutif à Alger.

Le Stade Laurent Pokou de San Pedro

La Côte d’Ivoire est respectueuse des engagements pris vis-à-vis de l’extérieur. La crédibilité du pays est un sacerdoce pour le président Ouattara qui ne lésine sur aucun moyen quand il s’agit de l’honneur de son pays. La sortie du ministre de la Communication et de l’Economie numérique ne saurait être hasardeuse. Parce que tout a été mis en place pour que les délais soient respectés conformément aux exigences de la CAF et de son cahier de charges. Et si la Confédération ne s’est pas prononcée à la date du 30 juin, c’est aussi la confiance que l’institution place en notre pays. Après avoir signé l’accord cadre, lancé le compte à rebours et la nouvelle identité visuelle de la compétition, la Confédération africaine ne doute aucunement des capacités de sa partenaire à relever le défi de l’organisation.

 

La CAF maitresse de son calendrier

 

Une vue de la cité CAN de San Pedro

La Côte d’Ivoire est prête pour la belle fête du ballon rond. En attendant le dévoilement de la mascotte prévue, le 7 juillet prochain, le pays des Eléphants n’accuse aucun retard dans le timing proposé. A la date du 30 juin, tout a été mis en œuvre pour remettre les clés. Mais la CAF maitresse de son calendrier, propriétaire de la compétition l’institution panafricaine, a sans nul doute décidé autrement.

Attendue à Abidjan, le 13 juillet prochain, pour sa 45ème Assemblée générale annuelle (AGA), la CAF a certainement, de façon délibérée, décidé de reporter la réception des infrastructures. Dr Patrice Motsepe voulant peut-être faire d’une pierre deux coups. Recevoir les clés des infrastructures avant le conclave de son institution.

Le Stade de la Paix de Bouaké

Dès cet instant, la Côte d’Ivoire ne saurait être tenue pour responsable d’un quelconque rendez-vous manqué. La décision de la CAF est celle de la Côte d’Ivoire. Tout est fin prêt et il revient à l’instance faitière du football continental d’imprimer le tempo et le pays des champions d’Afrique 1992 et 2015 suivront.

Les stades de Korhogo et de San Pedro sont au stade des travaux d’embellissement et de nettoyage industriel. Le Stade d’Ebimpé est opérationnel. Tout comme celui de Bouaké et de Yamoussoukro. Et jusqu’à la compétition, pendant la compétition et même après, il y aura des travaux de mise à niveau.

A aucun moment, ces travaux ne peuvent être considérés comme un quelconque retard. Tout le matériel nécessaire pour le stade Félix Houphouët-Boigny est disponible. Si les dernières intempéries ont eu un incident certain sur la conduite des travaux, les techniciens et autres ouvriers ont travaillé des jours et des nuits pour rattraper le temps perdu.

Une pelouse d’entraînement à San Pedro

Au niveau des vingt-quatre stades d’entrainement, il n’y a aucun souci à se faire.  C’est pareil pour les différentes cités CAN où il ne reste que les travaux d’embellissement et de nettoyable. Pour la CAN 2023, la Côte d’Ivoire est prête, et n’attend que la CAF pour lui donner ses clés. Celles de ses infrastructures.

A 196 jours du coup d’envoi de la 34ème CAN, rien ne s’oppose à l’organisation en Côte d’Ivoire même si les travaux de mise en conformité vont continuer. La Côte d’Ivoire est bien au rendez-vous du cahier de charges.

Basket-ball-Interligues 2021: Le nouvel envol de la balle au panier à Gagnoa 

Les finales des interligues 2021 ont été des moments de forte communion entre la communauté du basketball pour la relance des activités à l’intérieur (Ph DR)

Gagnoa, déformation de Gognoa (homme du fromager), n’a pas failli à sa réputation. Celle qui voudrait que l’histoire de la côte d’Ivoire s’écrive avec la capitale de la région du Goh. Une cité qui a toujours été  un foyer de fixation pour les populations migrantes venues des autres régions du pays et des pays limitrophes à la recherche du bien-être, de réalisation. Surtout à cause de son environnement marchand propice.

Avec Gadji Celi, Alain Gouaméné, Didier Drogba, Suzanne Kragbé, Ruth Gbagbi, Kader Keita, Yssouf Diabaté,…, Gagnoa a fait et continuer de faire la fierté sportive de la Côte d’Ivoire. La cité est administrée d’ailleurs par un sportif, Youssouf Diabaté (député-maire), ancien athlète et président du Sporting Club de Gagnoa, l’équipe de football et pensionnaire de la Ligue 1.

Gagnoa a écrit une nouvelle page de l’histoire sportive du pays mais surtout du basketball en jouant sa participation dans la renaissance de la balle au panier. Du 21 au 23 mai 2021, la ville a soutenu fortement la mise en œuvre de la politique fédérale de la Fédération ivoirienne de basketball (FIBB) qui, en son point 5, met un point d’honneur sur la décentralisation de ce sport. Et cela, à travers l’organisation sur son sol des finales des interligues «Allons à Gagnoa 2021», une vingtaine d’années après. 

Mobilisation des ligues et engouement populaire

Venus de sept (Gagnoa, San Pedro, Yamoussoukro, Korhogo, Man, Daloa, Bouaké) des huit ligues affiliées à la Fédération, les athlètes ont retrouvé avec beaucoup de plaisir la joie de pratiquer leur «sport favori» et aussi de se mesurer à leurs camarades des autres régions du pays. Mais au-delà, ces finales des interligues sont des moments de fraternité, de cohabitation, d’une Côte d’Ivoire unie comme on l’aime, a confié un spectateur de la place Laurent Gbagbo de Gagnoa, le dimanche 23 mai. La soixantaine révolue, ce dernier a encore en mémoire ces grands rassemblements festifs autour de ces finales interligues dans le passé. Mais en ce week-end de Pentecôte, l’Esprit Saint est descendu sur Gagnoa qui a vibré au rythme de la balle au panier.  

Pendant 72 heures partagées entre séance d’information et compétitions sur les terrains du Lycée moderne 1 et 2 et de la Place Laurent Gbagbo, la famille du basketball a célébré le retour de la fête à l’intérieur du pays. Elle fait la fête avec la population, sortie en grand nombre durant toute la compétition. Comme pour dire au président de la FIBB, Mahama Coulibaly, et à son Comité directeur que l’attente a été longue, l’enfantement difficile. Mais la venue de l’enfant au monde restera, pour l’éternité, de grands moments d’allégresse. Et la grande mobilisation des ligues démontre parfaitement de leur adhésion à la vision de la Fédération fédérale. Mieux, elle justifie le rêve nourri par Mahama Coulibaly et son équipe de faire du basketball un sport, à nouveau, national avec l’implication de tous, ligues, autorités locales, pouvoirs publics. 

San Pedro, la razzia 

La ligue de Gagnoa présidée par Hervé Koffi peut bien se targuer d’avoir relevé le pari de l’organisation des finales. Avec en prime la victoire de son équipe juniors garçons. Poussés par un public entièrement acquis à sa cause, les jeunes ont battu leurs homologues de Yamoussoukro (40-28), prenant ainsi leur revanche sur une équipe qui les avait dominés la veille en éliminatoire (27-13). Seul succès de la ville hôte sur le parquet de la Place Laurent Gbagbo.

Les équipes venues de San Pedro ont dicté simplement leur loi à leurs adversaires à Gagnoa. Après avoir raflé la mise chez les vétérans aux dépens de Man (40-43), San Pedro a dominé les minimes garçons de Yamoussoukro (28-11), avant de balayer Korhogo sur le score de 39-17 chez les cadets garçons. Trois beaux succès qui font de la cité portuaire de San Pedro, la meilleure ligue des finales.

Yamoussoukro s’est consolée de sa victoire en cadettes. Face aux filles de Gagnoa, les joueuses de la capitale politique se sont largement imposées (18-06). De belles finales qui ont également permis à la direction technique de mettre le grappin certains espoirs. «Nous avons eu des belles rencontres dans l’ensemble avec beaucoup de joueurs qui ont montré de belles dispositions. Nous allons continuer à les suivre avec leurs entraîneurs locaux avec des programmes adaptés», a dit Blaise Amalambian, adjoint au directeur technique national.  

Sur le playground de la Place Laurent Gbagbo, du talent s’est exprimé. Ce qui n’a pas laissé insensible la FIBB qui a récompensé les MVP des finales des différentes catégories et leurs dauphins, à l’exception des cadets où de façon exceptionnelle cinq athlètes ont été primés.  Mieux, ces derniers issus des ligues de Yamoussoukro (2), Korhogo (2) et San Pedro (1) ont acquis le droit d’intégrer la présélection de l’équipe nationale U16.

Reconnaissance aux autorités locales, soutien aux Ligues

Les finales des interligues doivent être voulues par les régions. En clair, les autorités locales notamment les élus (maire, député, président de conseil régional,..) doivent manifester un intérêt certain pour ces rassemblements à caractère national. Et pour la relance du basketball à l’intérieur, Gagnoa a montré cet intérêt. Le président du conseil régional, le député-maire, ont pris des engagements fermes qui ont permis à la Fédération de réussir cette activité ô combien importante. D’où la reconnaissance du président de la FIBB au député-maire, Yssouf Diabaté, par ailleurs parrain des festivités, dont le «soutien et l’accompagnement ont rendu possible l’organisation des finales», au président du conseil régional et à l’ensemble des autorités politiques, administratives, notamment le directeur régional des sports, Justin Da, présent à toutes les étapes.

Accompagné du premier vice-président, Fétigué Ouattara,  du responsable de la commission ligue et décentralisation, Seydou Badian, le président de la Fédération, Mahama Coulibaly a soutenu les ligues dans le cadre du développement des compétitions dans le pays profond. A cet effet, toutes les ligues présentes à Gagnoa ont reçu de la FIBB des filets. Hôte des finales, la Fédération fortement récompensé la ligue régionale de basket du Goh et du Lôh Djiboua. En plus des filets, d’un tableau de marque électronique, la FIBB a apporté une «aide symbolique» en numéraires de 150000 FCF pour «permettre de relancer les compétitions et permettre à la Ligue de prendre en charge les chapitres basiques pour continuer le travail sur le terrain». De quoi à réjouir le président de la ligue, Hervé Koffi, qui a salué la vision et le franc-parler du président de la FIBB. Une joie d’autant plus grande surtout que le président a permis de rénover le terrain de la Place Laurent Gbagbo pour «continuer à œuvrer pour le développement du basketball dans notre région».

«Allons à Gagnoa 2021» s’est achevé par les jeux concours de Skills, de tirs à 3 points et de slam dunk au grand bonheur du nombreux public et de la communauté du basketball, fière d’avoir relevé le  défi. Celui de faire revivre la balle au panier à l’intérieur. Une mission de portée nationale portée par Gagnoa.

CAN2023 : Le COCAN répond au ministre des Sports et fait des précisions sur ses missions

Dans une note signée de sa commission des médias, le Comité d’organisation de la CAN 2023 (COCAN 2023) a tenu à faire des précisions sur ses missions, le rôle joué par le ministère en charge des Sports, sa structuration et surtout les avantages son placement sous la tutelle du Premier ministre. Lire ci-dessous la note du COCAN qui est une sorte de réponse au ministre Paulin Claude Danho qui a accablé récemment le COCAN et son président. 

1- Attribution de la Coupe d’Afrique des Nations à la Côte d’Ivoire

Le président de la Fédération Ivoirienne de Football (FIF), feu Augustin Sidy DIALLO, a sollicité en 2013 l’accord du Gouvernement en vue de porter la candidature de la Côte d’Ivoire pour l’organisation de la 33e édition de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN).  Cet accord a été obtenu lors du Conseil des Ministres du 16 avril 2014.

Suite à cet accord, le président de la FIF, feu Augustin Sidy DIALLO a mis en place un Comité de pilotage de la candidature ivoirienne. Ce comité, présidé par Monsieur Kessé Feh Lambert, a présenté le dossier de candidature à Addis-Abeba en septembre 2014. La Côte d’Ivoire a ainsi été désignée pour organiser la 33ème édition de la CAN qui deviendra la 34e édition en raison du report de la CAN du Cameroun de 2019 à 2021.  Subséquemment, la CAN de la Côte d’Ivoire a été reportée de 2021 à 2023.

2- Structures créées pour l’organisation de la Coupe d’Afrique des Nations

Le Gouvernement, en accord avec la Fédération Ivoirienne de Football, a mis en place deux structures avec des missions bien précises dans le respect des textes de la Confédération Africaine de Football (CAF) :

Un Comité de pilotage et de mise en place des infrastructures dédiées à la CAN, créé par arrêté du Premier Ministre en décembre 2014. Ce comité est présidé par le Premier Ministre, Chef du Gouvernement, et comprend tous les ministères et structures impliqués dans le projet CAN, le ministre en charge des sports étant l’un des vice-présidents.

Le comité de pilotage des infrastructures a pour mission de concevoir et de mettre en place les infrastructures dédiées à la CAN. C’est dans le cadre des rôles dévolus à l’Etat que le Ministre en charge des Sports a négocié et conclu l’ensemble des marchés des travaux des stades, des terrains d’entraînement et des cités CAN. En sa qualité de maître d’ouvrage, le ministère assure, par l’intermédiaire de la direction de l’Office National des Sports (ONS), le suivi de la coordination de tous les partenaires impliqués dans la réalisation du projet. Il est assisté en cela par le BNETD, en qualité d’assistant technique à la maîtrise d’ouvrage.

Il ressort des dispositions de la CAF que l’Etat n’a pas pour mission d’assurer l’organisation opérationnelle de la Compétition. Il doit, par contre, conformément à l’engagement pris avec la CAF, mettre en place les infrastructures dédiées à la CAN et dégager les moyens nécessaires à l’accueil et à l’organisation de l’évènement. Bien entendu, il conserve son droit de contrôle de l’utilisation des moyens mis à la disposition du COCAN.

Si dans certains pays ayant organisé la CAN, la responsabilité de création des infrastructures sportives et autres a été confiée au Comité d’Organisation, cette solution n’a pas été retenue par la Côte d’Ivoire.

Un Comité d’Organisation de la Coupe d’Afrique des Nations (COCAN) créé par décret du Président de la République et placé sous la tutelle directe du Premier Ministre.

Conformément aux textes de la CAF, notamment les Règlements d’application des statuts, l’organisation de la CAN est confiée par la CAF à la Fédération nationale du pays hôte. La Fédération nationale a l’obligation de constituer un Comité d’organisation local qui communique directement avec la CAF, dont il reçoit les instructions.

C’est en vertu de ces dispositions que la FIF a proposé au Gouvernement la création du COCAN et la nomination de son Président par décret.

Le recours à un décret pour la création du COCAN et la nomination de son Président se justifie par l’importance des moyens mis en œuvre par l’Etat et par la nécessité de donner une plus grande autorité morale à cette institution. Le statut actuel du COCAN est le résultat de plusieurs réaménagements techniques successifs de son décret de création. Le dernier décret en date du 28 janvier 2021 est le résultat d’un processus auquel ont activement pris part les services du ministère en charge des Sports et le Ministre lui-même. Ce nouveau décret donne une nouvelle dénomination de la CAN et du COCAN qui deviennent respectivement « CAN COTE D’IVOIRE 2023 » et « COCAN 2023 ».

Par ailleurs, les mêmes textes de la CAF obligent la FIF à conclure avec le COCAN 2023 un accord contractuel donnant à celui-ci un mandat aux fins d’organiser et d’accueillir, sous son contrôle, la CAN 2023. Ce contrat a été signé le 25 août 2017 par le Président du COCAN et le Président de la FIF.

3- Rôle du COCAN 2023

Le COCAN 2023 est chargé, en étroite collaboration avec la CAF, propriétaire de la compétition, d’assurer l’organisation matérielle de la CAN. Il met en place tout le schéma et le dispositif organisationnels pendant la phase de préparation. Le COCAN 2023 exécute ce dispositif pendant la tenue de l’événement. Après la compétition, il établit le bilan qu’il soumet au Gouvernement.

Le COCAN 2023 rend compte régulièrement de ses activités au Premier Ministre, au Ministre des Sports et au Président de la FIF. S’agissant plus particulièrement de l’actuel Ministre des sports, depuis sa nomination en juillet 2018, il a reçu les cinq rapports d’activités qui lui ont été adressés, comme en fait foi le registre du COCAN qui comporte les cachets de réception du ministère.

4- Organisation du COCAN 2023

Le COCAN 2023 comprend 17 membres dont un Président, nommé par décret, trois vice-présidents et treize membres (tous présidents de commission) nommés par arrêté du ministre en charge des sports, sur proposition du Président du COCAN 2023.

Dans le cadre du fonctionnement actuel du COCAN 2023, le Président a confié à chacun des Vice-Présidents la responsabilité d’assurer l’encadrement et le suivi des activités des commissions, avec le soutien technique de la Direction exécutive.

Les membres du COCAN 2023, proviennent comme cela est prévu par les textes de la CAF :

de la FIF : trois membres, soit un Vice-Président et deux Présidents de commission ;

du ministère des sports : trois membres soit un vice-président et deux présidents de commission ;

des administrations publiques et en raison de la spécificité des missions en cause, trois membres qui sont présidents des commissions Sécurité, Finances et Santé ;

du privé et de la société civile : 7 membres dont un vice-président (ancien président de club de football) et 6 présidents de commission.

Le COCAN 2023 est soutenu par trois directions :

la Direction exécutive, structure de soutien à l’ensemble des organes du COCAN 2023 et notamment aux commissions techniques ;

la Direction administrative financière et des moyens généraux, en charge des ressources humaines et financières, de la logistique et des moyens généraux ;

la Direction du tournoi, interface entre le COCAN 2023 et la Direction des Compétitions de la CAF, sera mise en place un an avant la compétition et aura en charge les opérations de la CAN pendant l’évènement.

Par ailleurs, le COCAN 2023 a conclu, après une consultation restreinte, un contrat d’assistance avec un cabinet-conseil de renommée internationale, expert en matière d’organisation d’événements sportifs.  La conclusion de ce contrat a respecté les règles de passation des marchés publics. La collaboration avec ce cabinet-conseil donne de bons résultats.

Lambert Feh Kessé veut réussir l’organisation de la CAN 2023 (Ph DR)

5- Tutelle du Premier Ministre

Des benchmarks effectués auprès des pays ayant organisé la Coupe d’Afrique des Nations ont révélé que l’une des conditions essentielles pour garantir l’efficacité d’un comité d’organisation est de le placer à un niveau d’ancrage élevé.

Dans la plupart des pays consultés, le comité d’organisation local était placé auprès de la Présidence de la République. Ce fut le cas au Mali et en Guinée Équatoriale. Au Gabon, il a même été créé un Haut-Commissariat chargé de l’organisation de la CAN, rattaché à la Présidence de la République. En Côte d’Ivoire, les Jeux de la Francophonie ont été organisés par un ministère, exclusivement dédié à ce grand évènement, rattaché à la Présidence de la République. En France, les comités d’organisation de la Coupe du Monde 1998 et de l’Euro 2016 ont été créés sous forme de société privée.

La tutelle du Premier ministre présente des avantages indéniables. Elle permet notamment la résolution rapide des problèmes qui, pour la plupart, revêtent un caractère transversal, impliquant plusieurs départements ministériels. Le rattachement au Premier ministre a permis également de bénéficier du régime de gestion budgétaire des institutions qui comporte la flexibilité et la célérité qu’exige la réalisation d’un évènement aussi important que la CAN.

Par ailleurs, cet ancrage est aussi l’expression de la volonté du Premier Ministre Amadou Gon Coulibaly de s’impliquer personnellement dans le suivi de ce dossier auquel le Chef de l’Etat accorde une priorité absolue.

6- Apport des anciens footballeurs

Le Président du COCAN 2023 a rencontré le 27 mars 2018 les anciens acteurs du football. Il a même pris des contacts personnels avec certains d’entre eux ne résidant pas en Côte d’Ivoire. Le but de cette approche est de les appeler à apporter leur pierre à l’édifice. Le report de la CAN de 2021 à 2023 avait mis en veille le projet qui est aujourd’hui réactivé et confié à un Vice-Président.

Le COCAN 2023 attend, en effet, beaucoup des anciens footballeurs qui seront appelés à intégrer, à partir de la phase opérationnelle de la préparation de la CAN, c’est-à-dire début 2022, certaines composantes du COCAN 2023.

7- Décentralisation du COCAN 2023

Le COCAN 2023 a créé le 22 mars 2021 six directions de site. Structures décentralisées, elles auront pour mission d’accomplir, dans le périmètre du site dont elles ont la charge, toutes les activités liées à l’organisation de la CAN 2023. Elles travailleront en étroite collaboration avec l’ensemble des directions, des commissions et des fonctions du COCAN 2023. Elles seront des interlocuteurs privilégiés de la CAF pendant la compétition.  Le recrutement des directeurs de site par un cabinet de recrutement est en cours.

8- Expérience des membres du COCAN 2023

Plusieurs membres du COCAN 2023 ont participé à l’organisation du Championnat d’Afrique des Nations (CHAN) 2009.

Le Président du COCAN 2023 était Président de la commission finance. Son 1er vice-président était Président de la commission organisation des matches. Le président de la commission sécurité assurait la sécurité du CHAN. Le Président de la commission finance était le régisseur du COCHAN 2009. Le Directeur exécutif du COCAN 2023 assurait la même fonction au sein du COCHAN 2009. Le président de la commission mobilisation était responsable de l’animation du CHAN 2009

De même, des membres du COCAN 2023 ont participé à l’organisation des Jeux de la Francophonie 2017 en Côte d’Ivoire.

La Commission Médias du Cocan 2023

LIGUE 1 – 8e J : Les Militaires piétinent les Magnans

C’est un véritable coup d’arrêt pour le Stella Club d’Abidjan dans la poule A. Après deux succès consécutifs, les Magnans sont tombés, jeudi 29 avril, face à la SOA (3-1) en match comptant pour la 8e journée de la Ligue 1. Portés par Bakary Soumaré, auteur d’un doublé (16e, 19e) et Joël   Yeregbé (78e), les Militaires ont piétiné les Magnans sur la pelouse du stade Robert Champroux. Alors que l’espoir semblait renaitre avec la réduction du score de Samuel Kodjané Kanga avant la pause (43e), le Stella n’est pas parvenu à refaire son retard. Pis, les vert et blanc vont s’incliner une troisième fois pour un succès mérité des Militaires qui remontent à la 3e place du classement de la poule A avec 11 points. Les Militaires pointent à seulement deux unités du Racing Club d’Abidjan (RCA), vainqueur de l’AS Tanda (1-0). Les Lions, en ouverture des rencontres de ce groupe, ont difficilement disposé des Etoiles du Zanzan dans le temps additionnel avec un but d’Amara (90+4), en l’absence de l’attaquant Seydou Traoré, par ailleurs meilleur buteur du championnat (5 buts), suspendu. 

La SOA a mis fin à la série victorieuse du Stella Club d’Adjamé (Ph DR)

L’ASEC Mimosas conserve tout de même son fauteuil de leader malgré le nul (0-0) concédé. Comme au match aller, les jaune et noir n’ont jamais pu trouver la solution à l’équation de Bouaké FC. Les Mimos sont premiers de la poule B avec 15 points mais à seulement deux longueurs du Racing. Exempt de cette reprise, SOL FC conserve sa 4e place avec 8 points.

Dans la poule A, l’AFAD a enfoncé encore plus l’ES Bafing, mercredi, en ouverture de la 8e journée. Deux réalisations de David Brou Koffi (13e) et de Roméo Kouakou Kouamé (57e) ont permis aux Lions du Plateau d’affirmer leur suprématie sur le promu, au stade Champroux. Une nouvelle victoire qui confirme la domination de l’AFAD dans cette poule avec 21 points en sept matchs. Sacrée performance ! 

Le Sporting Club de Gagnoa a enchaîné face à l’ASI au stade Biaka Boda. Les enfants du président Yssouf Diabaté ont battu les Princes de l’Indénié (2-1) et se positionnent en concurrents sérieux pour la Superdivision avec 9 points, à seulement une unité derrière le FC San Pedro. Les Pétruciens ont partagé la poire en deux face à l’USC Bassam (3-3) dans un match où six buts ont été inscrits

Résultats et classement

Poule A

ES Bafing-AFAD 0-2

SC Gagnoa-ASI 2-1

USCB-FC San Pedro 3-3

Exempt : Africa Sports

1er AFAD 21 pts+9

2e FC San Pedro 10 pts+2

3e SC Sporting 9 pts +1

4e USC Bassam 7 pts-2

5-ASI d’Abengourou 6 pts-2

6-Africa Sports 5 pts-1

7-ES Bafing 3 pts-8

Poule B

AS Tanda-Racing 0-1 

SOA-Stella Club 3-1

Bouaké FC-ASEC 0-0

Exempt : SOL FC

1er ASEC 15 pts+5

2e Racing 13 pts+4

3e SOA 11 pts+2

4e SOL FC 8 pts+0

5e Bouaké FC 7 pts+0

6e Stella Club 6 pts-6

7e AS Tanda 4 pts-5

LIGUE 1 – 8e J : Les Militaires piétinent les Magnans

C’est un véritable coup d’arrêt pour le Stella Club d’Abidjan dans la poule A. Après deux succès consécutifs, les Magnans sont tombés, jeudi 29 avril, face à la SOA (3-1) en match comptant pour la 8e journée de la Ligue 1. Portés par Bakary Soumaré, auteur d’un doublé (16e, 19e) et Joël   Yeregbé (78e), les Militaires ont piétiné les Magnans sur la pelouse du stade Robert Champroux. Alors que l’espoir semblait renaitre avec la réduction du score de Samuel Kodjané Kanga avant la pause (43e), le Stella n’est pas parvenu à refaire son retard. Pis, les vert et blanc vont s’incliner une troisième fois pour un succès mérité des Militaires qui remontent à la 3e place du classement de la poule A avec 11 points. Les Militaires pointent à seulement deux unités du Racing Club d’Abidjan (RCA), vainqueur de l’AS Tanda (1-0). Les Lions, en ouverture des rencontres de ce groupe, ont difficilement disposé des Etoiles du Zanzan dans le temps additionnel avec un but d’Amara (90+4), en l’absence de l’attaquant Seydou Traoré, par ailleurs meilleur buteur du championnat (5 buts), suspendu. 

La SOA a mis fin à la série victorieuse du Stella Club d’Adjamé (Ph DR)

L’ASEC Mimosas conserve tout de même son fauteuil de leader malgré le nul (0-0) concédé. Comme au match aller, les jaune et noir n’ont jamais pu trouver la solution à l’équation de Bouaké FC. Les Mimos sont premiers de la poule B avec 15 points mais à seulement deux longueurs du Racing. Exempt de cette reprise, SOL FC conserve sa 4e place avec 8 points.

Dans la poule A, l’AFAD a enfoncé encore plus l’ES Bafing, mercredi, en ouverture de la 8e journée. Deux réalisations de David Brou Koffi (13e) et de Roméo Kouakou Kouamé (57e) ont permis aux Lions du Plateau d’affirmer leur suprématie sur le promu, au stade Champroux. Une nouvelle victoire qui confirme la domination de l’AFAD dans cette poule avec 21 points en sept matchs. Sacrée performance ! 

Le Sporting Club de Gagnoa a enchaîné face à l’ASI au stade Biaka Boda. Les enfants du président Yssouf Diabaté ont battu les Princes de l’Indénié (2-1) et se positionnent en concurrents sérieux pour la Superdivision avec 9 points, à seulement une unité derrière le FC San Pedro. Les Pétruciens ont partagé la poire en deux face à l’USC Bassam (3-3) dans un match où six buts ont été inscrits

Résultats et classement

Poule A

ES Bafing-AFAD 0-2

SC Gagnoa-ASI 2-1

USCB-FC San Pedro 3-3

Exempt : Africa Sports

1er AFAD 21 pts+9

2e FC San Pedro 10 pts+2

3e SC Sporting 9 pts +1

4e USC Bassam 7 pts-2

5-ASI d’Abengourou 6 pts-2

6-Africa Sports 5 pts-1

7-ES Bafing 3 pts-8

Poule B

AS Tanda-Racing 0-1 

SOA-Stella Club 3-1

Bouaké FC-ASEC 0-0

Exempt : SOL FC

1er ASEC 15 pts+5

2e Racing 13 pts+4

3e SOA 11 pts+2

4e SOL FC 8 pts+0

5e Bouaké FC 7 pts+0

6e Stella Club 6 pts-6

7e AS Tanda 4 pts-5